Thème 1 : Les organisations et l’activité de production de biens et de services

 

Question 1.3. : Quels choix d’organisation de la production pour concilier flexibilité, qualité et maîtrise des coûts ?

Chapitre 6 : Pourquoi contrôler les coûts ?

 

 Cours de Marketing ,management, sciences de gestion et numérique – enseignement spécifique (SES,STMG, BTS, BUT tertiaire, Licence de gestion, Ecoles supérieures de Commerce et de Management, Master, chef d’Entreprise, Entrepreneur, gestion des administrations, gestion des associations, Formation professionnelle...) avec www.SuperProfesseur.com; www.SuperProfesseur.xyz , www.SuperProfesseur.fr et l’application mobile de Super Professeur : mobile.superprofesseur.com , http://mobile.ronningagainstcancer.xyz, https://www.instagram.com/superprofesseur © Ronald Tintin, Ronning Against Cancer

 

 

Objectifs du cours

 

Que dois-je savoir faire ?

*   Déterminer la pertinence d’un contrôle des coûts.

 

 

Quelles sont les notions que je dois connaître (comprendre, maîtriser) ?

*    Contrôle des coûts : coût complet, coût spécifique.

*    Gestion du cycle de vie des produits ou Product Lifecycle Management (PLM).

 

 BAC 2024 : Programme de Management, Sciences de gestion et numérique classe de terminale STMGEnseignement commun

 

Thème 1 : Les organisations et l’activité de production de biens et de services

Compte tenu de ses finalités et de son objet social, une organisation fixe ses objectifs et définit sa stratégie, puis met en place sa production, comprise ici au sens large de production de biens ou de services, matérielle ou immatérielle, marchande ou non marchande. L’étude de ce thème a pour but de montrer aux élèves que l’organisation de l’activité de production est une démarche réfléchie et structurée, contrainte par son environnement et par la nature des biens ou services à produire. Les décisions stratégiques et opérationnelles relatives aux choix de la production, à l’organisation de la production et du travail, ainsi qu’à son évaluation, sont déterminantes. Elles vont notamment avoir des conséquences en matière de compétitivitéet de réactivité.

 

L’élève est capable

- de présenter les caractéristiques du marché et les modalités par lesquelles l’entreprise détecte les tendances et besoins

- d’analyserle modèle économique d’une organisation en identifiant les indicateurs de création de valeur

- d’identifier et de justifier le mode de production choisi par une organisation ;

- d’identifier le rôle des technologies numériques dans la production ;

- de distinguer et de justifier le type d’organisation du travail choisi ;

- de décrire les mécanismes de coordination mis en place ;

- d’identifierles choix de financement possibles ;

- de repérer les moyens d’une politique de management des compétences et d’adaptation aux besoins de l’organisation

- de déterminer la pertinence d’un contrôle des coûts.

 

Questions

Notions

Indications complémentaires

*     1.1. Quels produits ou quels services pour quels besoins ?

Démarche marketing.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Approches marketing.

Étude de marché.

Veille marketing et commerciale.

 

L’organisation choisit les biens ou services qu’elle va produire en fonction de ses finalités ; elle doit avoir une connaissance des marchés sur lesquels elle évolue. L’organisation possède et recherche des informations sur les consommateurs ou usagers et sur ses concurrents. Elle a recours à différents outils numériques de recueil et de traitement de l’information et peut se saisir des possibilités offertes par l’analyse des données massives (big data).

La définition de l’offre proposée est du ressort du marketing. L’objectif du marketing est d’aider à répondre à un besoin non satisfait par une offre, que ce besoin soit exprimé ou non par le consommateur (client ou usager). Les choix marketing doivent être cohérents avec les orientations stratégiques, en particulier quand l’organisation dispose d’avantages concurrentiels. On distingue alors les approches anticipatrice, créative, réactive, médiatrice.

 

Le traitement de cette question suppose de réactiver les notions de finalités et de stratégie, vues dans l’enseignement de spécialité de management en classe de première STMG. Si la stratégie marketing, élément de la stratégie globale, a été abordée en classe de première, le marketing opérationnel est développé dans l’enseignement spécifique de mercatique (marketing).

 

Création de valeur : indicateurs extraits du compte de résultat et du bilan.

Un produit ne sera mis sur le marché ou proposé à des usagers que s’il permet de créer de la valeur, c’est-à-dire des flux permettant de garantir une rentabilité ou, selon les types d'organisation, une couverturedes coûtsou un équilibre budgétaire.

Cette création de valeur est néanmoins incertaine ; elle dépend de la capacité de l’organisation à détecter les besoins des clients et des usagers, et à y répondre de manière durable.

Dans les entreprises, la valeur créée peut correspondre à la valeur ajoutée. Celle-ci se calcule à partir des informations contenues dans un compte de résultat prévisionnel. La valeur créée contribue à réévaluer les actifs du bilan.

Dans les organisations publiques et les organisations de la société civile, il est souvent difficile de valoriser sur le strict plan financier la mesure de la valeur créée ; cette mesure doit cependant être également appréciée dans sa dimension sociale.

 

Innovation de produits.

 

 

 

 

 

Modèle économique (business model).

L’innovation occupe une place primordiale dans le processus de production. Elle peut porter sur le bien ou le service (nouveaux produits, améliorations importantes d’un produit existant ou encore intégration de services à l’offre de biens). Elle peut également porter sur un ou plusieurs aspects du modèle économique (business model), notamment celui des modalités de mise à disposition d’un produit et celui de fixation du prix.

De nombreuses organisations ont développé leur production en proposant, non pas de nouveaux produits, mais en adaptant leur business model pour les présenter différemment, les proposer à un autre public, démocratiser leur accès. Confrontées à la transformation numérique de leurs activités, elles évoluent dans un environnement de moins en moins prévisible, propice à l’émergence de concurrents inattendus qui peuvent devenir en quelques mois des nouveaux leaders grâce à des modèles économiques en rupture avec les « standards habituels » tels que les modèles économiques de plateformes, modèles économiques lowcost, modèles de gratuité, freemium, etc.

Le traitement de cette question permet de mobiliser des notions et des activités vues en classe de première dans l’enseignement de spécialité de sciences de gestion et numérique : valeur ajoutée, analyse du bilan et du compte de résultat. Il est opportun d’envisager avec les élèves le choix d’un outil logiciel pertinent pour produire l’information déterminant la création de valeur.

*     1.2. Quelles ressources pour produire ?

Ressources tangibles et intangibles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ressources financières : financement de l’investissement et de l’exploitation, analyse fonctionnelle du bilan.

 

Produire nécessite de mobiliser une combinaison de ressources tangibles et intangibles.

Une typologie des ressources a été étudiée en classe de première dans l’enseignement de spécialité de management. La catégorisation des ressources tangibles et intangibles permet d’enrichir la classification.

 

Choisir quelle production mettre en œuvre nécessite d’analyser les contraintes de disponibilité de ressources financières. Plusieurs niveaux d’analyse peuvent être retenus selon l’horizon temporel dans lequel on se situe :

- il convient de s’interroger sur les modalités de financement des investissements : recours aux fonds propres (autofinancement et/ou augmentation de capital), financement externe (emprunt, crédit-bail, subventions, financement  participatif ou crowdfunding). L’organisation doit arbitrer entre ces différentes solutions de financement en fonction de sa stratégie, de sa situation financière et de son environnement ;

- il est également nécessaire de couvrir les besoins de financement liés au cycle d’exploitation : approvisionnement, stockage, distribution.

 

Une présentation simple de l’analyse fonctionnelle du bilan permet d’apprécier les besoins financiers grâce à quelques indicateurs : le fonds de roulement net global, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette.

Il est intéressant de comparer les besoins de financement d’entreprisesappartenant à des secteurs d’activités différents et d’interroger la façon dont les autres types d’organisations appréhendent les contraintes de financement de leur activité.

 

Sans que soit approfondie l’analyse fonctionnelle du bilan, étudiée dans l’enseignement spécifique de gestion-finance, les simulations par tableur sensibilisent les élèves aux effets des évolutions des besoins et ressources de financement sur l’équilibre des organisations.

 

Ressources humaines : gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), besoins de recrutement, besoins de formation.

 

Les choix de production ont des conséquences sur les besoins en ressources humaines. Les organisations doivent donc prévoir les qualifications et les compétences individuelles dont elles auront besoin pour produire : c’est le rôle de la gestion de l'emploi et des compétences (GPEC) que d’adapter les ressources humaines aux besoins immédiats et futurs de l’organisation tant au niveau quantitatif que qualitatif.

Afin de répondre aux évolutions de l’environnement et d’accroître la flexibilité, les organisations mobilisent différentes formes juridiques pour redéfinir la relation de travail. Les transformations numériques de la société s’imposent comme un levier incontournable d’accompagnement de ces nouvelles formes de relations de travail.

La démarche de GPEC est détaillée en enseignement spécifique de ressources humaines et communication. La relation de travail a fait l’objet d’une première approche en classe de première dans l’enseignement de spécialité de sciences de gestion et numérique.

1.3. Quels choix d’organisation de la production pour concilier flexibilité, qualité et maîtrise des coûts ?

Innovation de procédés.

 

Caractéristiques des processus de production de biens ou services : organisation de la production, productivité et flexibilité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Logistique, gestion de la chaîne logistique (supply chain management).

Flux tendus, flux poussés.

Flux physiques / flux d’informations. Qualité.

Contrôle qualité. Processus d’amélioration continue, apprentissage.

Avant de déterminer les modes de production à utiliser, les organisations interrogent leurs capacités d’innover dans leurs procédés. Il s’agit de mettre au point ou d’adopter des méthodes de production plus flexibles, afin de mieux adapter l’offre aux besoins, et des méthodes de distribution nouvelles ou considérablement améliorées, pour accroître la performance.

Les choix stratégiques portent aussi sur les modes de production de biens (fabrication à l’unité, en série, en continu, en discontinu) ou de services et les méthodesà mettre en œuvre. La production de services présente des particularités : participation du client à la production de services, automatisation des flux d’informations et de travaux (workflow), mode projet dans certains secteurs d’activités et certaines organisations. Il est important ici d’analyser la notion de logistique.

La notion de gestion de la chaîne logistique complète celle de la logistique proprement dite dans sa dimension de pilotage.

Il s’agit de montrer aux élèves que la logistique est aussi source de création de valeur dans la mesure où elle vise à optimiser de façon continue tous les processus de la chaîne d’approvisionnement.

L’analyse de la qualité, enjeu majeur de la production, ne doit pas être ramenée à un catalogue descriptif de normes. L’approche doit être problématisée et fondée sur une ou plusieurs situations contextualisées : il s’agit de montrer que la qualité est un enjeu concurrentiel crucial. En outre, l’étude de la qualité ne doit pas se limiter à la qualité de production des biens : elle est élargie à l’étude de la qualité des services. Le cas des services publics est abordé : qualité de l’information du public, personnalisation des relations entre l’usager et l’agent, simplification des démarches et formalités administratives, réduction des délais.

 

Contrôle des coûts : coût complet, coût spécifique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gestion du cycle de vie des produits ou Product

Lifecycle Management (PLM).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’évaluation de la performance se mesure notamment grâce au contrôle des coûts.

Les méthodes et les choix de charges retenues pour le calcul d’un coût dépendent du contexte de l’organisation et de ses objectifs. Aucune organisation n’échappe à la question du suivi de ses coûts.

La notion de coût, abordée en classe de première dans l’enseignement de spécialité de sciences de gestion et numérique, est approfondie.

La méthode des coûts complets est fondée sur l’utilisation de nomenclatures pour les consommations physiques et de gammes pour la main d’œuvre directe afin de rattacher directement des charges aux produits. A contrario, les charges indirectes concernent plusieurs produits ou l’ensemble de l’entreprise. Cette méthode dépasse le simple cadre ducontrôle des coûts liés aux opérations de production: elle revêt une dimension stratégique de maintien d’une position concurrentielle en supposant une certaine stabilité de l’environnement.

Le montant des charges variables fluctue, par simplification, de façon proportionnelle avec l’activité mesurée par la production. Les charges fixes sont d’un montant indépendant de l’activitédans le cadre d’une structure donnée.

La méthode des coûts spécifiques impute à chaque produit les charges directes fixes qui lui sont propres. Cette méthode s’est développée dans le cadre d’un contrôle des coûts opérationnels en environnement plus instable.

À partir d’un contexte comportant une problématique de suivi de coûts, il s’agit d’interroger la composition d’un coût selon la méthode retenue(coût complet, coût spécifique), afin d’en montrer les intérêts et les limites.

 

Les questions liées au développement durabledans les process de production – celle du recyclage des déchets générés lors du cycle approvisionnement-production-distribution et celle de la gestion de la fin de vie des produitsconstituent une problématique actuelle dans la détermination des coûts qui peut être abordée à partir d’exemples et constituer une entrée pertinente pour les projets des élèves (PLM). Les simulations par tableur sont propices à sensibiliser les élèves aux conséquences d’une augmentation de tel ou tel coût, de tel ou tel choix qualitatif sur la structure générale du coût d’un produit ou d’un service.

 

Plan du cours

*  I. Comprendre la formation d’un coût

A.     La gamme de fabrication et la nomenclature d’un produit

B.     La distinction entre charges directes et charges indirectes

*  II. Contrôler le coût complet d’un produit

A.     La détermination du coût complet 

B.     L’analyse du coût complet


*  III. Étudier un coût spécifique

A. La détermination du coût spécifique

B. L’analyse du coût spécifique

*  IV. Mesurer l’impact sur les coûts d’une décision de recyclage des déchets

A. La prise en compte du développement durable dans le cycle de vie du produit ou Product Lifecycle Management (PLM).

B. L’impact sur le coût du produit

 

 

Introduction

L’évaluation de la performance se mesure notamment grâce au contrôle des coûts.

Les méthodes et les choix de charges retenues pour le calcul d’un coût dépendent du contexte de l’organisation et de ses objectifs. Aucune organisation n’échappe à la question du suivi de ses coûts.

La notion de coût, abordée en classe de première dans l’enseignement de spécialité de sciences de gestion et numérique, est approfondie.

La méthode des coûts complets est fondée sur l’utilisation de nomenclatures pour les consommations physiques et de gammes pour la main d’œuvre directe afin de rattacher directement des charges aux produits. A contrario, les charges indirectes concernent plusieurs produits ou l’ensemble de l’entreprise. Cette méthode dépasse le simple cadre ducontrôle des coûts liés aux opérations de production: elle revêt une dimension stratégique de maintien d’une position concurrentielle en supposant une certaine stabilité de l’environnement.

Le montant des charges variables fluctue, par simplification, de façon proportionnelle avec l’activité mesurée par la production. Les charges fixes sont d’un montant indépendant de l’activitédans le cadre d’une structure donnée.

La méthode des coûts spécifiques impute à chaque produit les charges directes fixes qui lui sont propres. Cette méthode s’est développée dans le cadre d’un contrôle des coûts opérationnels en environnement plus instable.

À partir d’un contexte comportant une problématique de suivi de coûts, il s’agit d’interroger la composition d’un coût selon la méthode retenue(coût complet, coût spécifique), afin d’en montrer les intérêts et les limites.

 

Les questions liées au développement durabledans les process de production – celle du recyclage des déchets générés lors du cycle approvisionnement-production-distribution et celle de la gestion de la fin de vie des produitsconstituent une problématique actuelle dans la détermination des coûts qui peut être abordée à partir d’exemples et constituer une entrée pertinente pour les projets des élèves (PLM). Les simulations par tableur sont propices à sensibiliser les élèves aux conséquences d’une augmentation de tel ou tel coût, de tel ou tel choix qualitatif sur la structure générale du coût d’un produit ou d’un service.

 

La production nécessite de concilier qualité et flexibilité, mais aussi une bonne gestion des coûts, qu’il convient de maîtriser. Un contrôle rigoureux s’impose dans les organisations.

 

Le contrôle des coûts est indispensable dans la mesure de la performance d’une entreprise. Ce contrôle permet de mesurer la rentabilité d’un produit et de voir dans quelle mesure il contribue à couvrir certaines charges de l’entreprise.

 

Il est aussi essentiel, aujourd’hui, de mesurer l’impact de la prise en compte du développement durable sur le coût des produits.

 

         Jus de fruit les français consomment moins mais mieux

https://www.dailymotion.com/video/x7cl2hk

 

 Expliquez pourquoi la consommation de jus de fruits a baissé de 4,3 % en 2018 et que le chiffre d’affaires du secteur, lui, n’a baissé que de 1,2 %.


I. Comprendre la formation d’un coût

A. La gamme de fabrication et la nomenclature d’un produit

Le coût d’un produit dépend de sa gamme de fabrication et de sa nomenclature.

La gamme de fabricationcorrespond aux étapes successives de la production du produit.

La nomenclature renseigne sur la composition du produit : liste et quantité des composants / ingrédients.

B.   La distinction entre charges directes et charges indirectes

Le coût d’un produit est composé de diverses charges. On peut classer ces charges en charges directes et charges indirectes.

– Les charges directes concernent uniquement le produit (matières premières, main-d’œuvre, emballages…).

– Les charges indirectes concernent plusieurs produits et doivent donc être réparties sur chacun d’eux (électricité, amortissement des machines, salaire de la secrétaire…).

II. Contrôler le coût complet d’un produit

A.   La détermination du coût complet


Le coût complet correspond au coût de revient total du produit et englobe toutes les charges directes et charges indirectes qui ont été nécessaires.

Le coût complet est calculé de façon progressive afin de mettre en évidence les différents coûts qui le composent :

– coût d’achat des matières premières ;

– coût de production des produits fabriqués ;

– coût de revient des produits vendus.

B.   L’analyse du coût complet

La différence entre le chiffre d’affaires (CA) généré par les produits vendus et leur coût complet permet de mesurer la marge.


Marge = Chiffre d’affaires (CA)coût complet

Plus la marge est élevée (marge est positive) et plus le produit est rentable. À l’inverse, si la marge est négative, le produit n’est pas rentable. Dans ce cas, l’entreprise doit réfléchir au maintien ou non du produit.

III. Étudier un coût spécifique                                              

A. La détermination du coût spécifique

La détermination du coût spécifique repose sur la distinction entre les charges variables (qui évoluent en fonction du volume de production) et les charges fixes (qui sont indépendantes du niveau de la production).

Dans le calcul du coût spécifique, on ne tient pas compte des charges fixes communes à tous les produits (charges fixes indirectes).

Coût spécifique = charges variables (charges variables directes et charges variables indirectes) + charges fixes directes

Le coût spécifique est donc inférieur au coût complet puisqu’il n’englobe pas la totalité des charges.

B. L’analyse du coût spécifique

La différence entrele chiffre d’affaires (CA)généré par les produits vendus etle coût spécifiquecorrespond à la marge sur coût spécifique.

Marge sur coût spécifique = Chiffre d’affaires (CA)coût spécifique

La marge sur coût spécifique sert à mesurer la contribution des produits à la couverture des charges fixes indirectes.

Plus la marge sur coût spécifique est élevée (marge spécifique est positive) et plus le produit couvre ces charges fixes communes supportées par l’entreprise. À l’inverse, si la marge sur coût spécifique est négative, cela signifie que le produit ne contribue pas au financement de ces charges. L’entreprise peut alors décider de ne plus commercialiser ce produit.


IV. Mesurer l’impact sur les coûts d’une décision de recyclage des déchets

Qu’est-ce qu’un développement durable ?

 

Définition

L’expression sustainable development, traduite de l’anglais par « développement durable », apparaît pour la première fois en 1980 dans la Stratégie mondiale de la conservation, une publication de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Quelques années plus tard, elle se répandra dans la foulée de la publication, en 1987, du rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement, Notre avenir à tous (aussi appelé rapport Brundtland, du nom de la présidente de la commission, Mme Gro Harlem Brundtland). C’est de ce rapport qu’est extraite la définition reconnue aujourd’hui du développement durable : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »

Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).

 

En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l'égide des Nations unies, officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.

 

Objectifs

Repenser les rapports qu’entretiennent les êtres humains entre eux et avec la nature est une aspiration que partage un nombre grandissant de femmes et d’hommes. Ils posent un regard critique sur un mode de développement qui, trop souvent, porte atteinte à l’environnement et relègue la majorité de l’humanité dans la pauvreté. Le développement durable est issu de cette idée que tout ne peut pas continuer comme avant, qu’il faut remédier aux insuffisances d’un modèle de développement axé sur la seule croissance économique en reconsidérant nos façons de faire compte tenu de nouvelles priorités. Il faut donc :

·         Maintenir l'intégrité de l'environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les écosystèmes qui entretiennent la vie;

  • Assurer l'équité sociale pour permettre le plein épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes, l’essor des communautés et le respect de la diversité;

  • Viser l'efficience économique pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable.

Quels sont les trois piliers du développement durable ?

Le développement durable repose sur trois piliers qui sont l’environnement, le social et l’économie. 

 

1. L’environnement

Les principes du développement durable visent avant tout à protéger, voire à restaurer l’environnement. Face à l’urgence de ces actions, un bon management du développement durable s’impose dans tous les pays, à commencer par les entreprises

Pour ce faire, de nombreuses règles et lois ont été mises en place pour réguler les actions. Elles sont le plus souvent applicables au sein des entreprises et/ou dans le cadre de projets ou missions particuliers. 

 

2. Le social

Le développement durable prend également en considération le social. L’un de ses plus grands principes implique d’assurer le bien-être des peuples afin d’instaurer la paix et l’harmonie dans et entre les différents pays. 

Considérer le social dans le développement durable induit notamment de faire respecter l’égalité des genres et des chances. Au sein de nombreuses entreprises, cela se traduit déjà par un recrutement plus juste et intègre vis-à-vis des femmes, des juniors et des personnes handicapées

 

3. L’économie

Enfin, l’économie est également prise en compte en développement durable. Même si ses principes vont souvent à l’encontre de celles du management classique, le développement durable engendre une croissance économique lente, certes, mais à long terme. 

17 objectifs pour transformer notre monde

Les objectifs de développement durable sont un appel à l’action de tous les pays – pauvres, riches et à revenu intermédiaire – afin de promouvoir la prospérité tout en protégeant la planète. Ils reconnaissent que mettre fin à la pauvreté doit aller de pair avec des stratégies qui développent la croissance économique et répondent à une série de besoins sociaux, notamment l’éducation, la santé, la protection sociale et les possibilités d’emploi, tout en luttant contre le changement climatique et la protection de l’environnement.

https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr

https://www.youtube.com/watch?v=1D7x6GafzBg

 

 


A. La prise en compte du développement durable dans le cycle de vie du produit ou Product Lifecycle Management (PLM).

De plus en plus, les entreprises doivent, dans leurs processus de production, tenir compte du développement durable. Cette nouvelle façon de produire induit notamment le recyclage des déchets aux différents stades de production, mais également la gestion de la fin de vie du produit lui-mêmeou Product Lifecycle Management (PLM)lorsque cela est possible.

Tenir compte du développement durable dans sa production passe également par un choix plus réfléchi et plus respectueux de l’environnementdes matières, fournitures ainsi que des modes de fabrication.

 B. L’impact sur le coût du produit

Le coût du produit est forcément impacté par cette prise en compte du développement durable. 

Dans la grande majorité des cas, toutes les décisions relatives à une production plus respectueuse de l’environnement induisent une augmentation des coûts : matières premières et fournitures plus chères, financement du recyclage, temps de fabrication plus long et donc plus coûteux, etc.

Conclusion

Contrôler les coûts est essentiel pour les organisations, afin d’assurer leur pérennité. Le contrôle des coûts est source de performance économique et financière, mais impacte également l’image de l’organisation via la gestion du cycle de vie du produitouProduct Lifecycle Management (PLM).


Télécharge le cours Management, sciences de gestion et numérique, Marketing en contactant l’équipe de www.SuperProfesseur.com.

 

Toute l’équipe de Super Professeur/  www.SuperProfesseur.comreste à ta disposition 24h/24h et 7j/7j.

Contact mail : https://www.superprofesseur.fr/contact/                                   

Suis Super Professeur sur Instagram: 

https://www.instagram.com/superprofesseur/

 

Visite les sites de SuperProfesseur :

 

www.superprofesseur.xyz  

 

www.superprofesseur.fr

 

www.mobile.superprofesseur.com 

www.superprofesseur.com 

Suis Super Professeur sur Twitter : 

https://twitter.com/SuperProfesseur     

Suis Super Professeur sur Facebook :

https://www.facebook.com/SuperProfesseur/

Suis Super Professeur sur TikTok :

https://www.tiktok.com/SuperProfesseur

Suis Super Professeur sur Google+:  

https://plus.google.com/+RonaldTintin
 

Suis Super Professeur sur Pinterest :

https://www.pinterest.com/superprofesseur/

 

 

                             

 

Ressources numériques

 

          Vidéo « Le cycle de vie d’un produit, qu’est-ce que c’est ? » :

 


ademe

 

https://youtu.be/SJq7i_3UODM

 

Chaque produit suit un cycle de vie, de l’extraction des matières premières pour le fabriquer, en passant par sa fabrication, jusqu’à sa fin de vie. A chacune des étapes de ce cycle, il y a des impacts sur l’environnement : épuisement des ressources, pollution de l’air, de l’eau des sols, émissions de gaz à effet de serre… Cette vidéo fait le point sur les étapes du cycle de vie, les impacts environnementaux associés et donne en exemple le cas du smartphone

 


          Pollution industrielle – La success story signée Nespresso :

www.ladn.eu/entreprises-innovantes/case-study/nespresso-rse-efforts-ecologiques-marque-contre-pollution

   

Thème 1 : Les organisations et l’activité de production de biens et de services

 

Question 1.3. : Quels choix d’organisation de la production pour concilier flexibilité, qualité et maîtrise des coûts ?

Approfondissement pour argumenter : Pourquoi contrôler les coûts ?

 

 Cours de Marketing ,management, sciences de gestion et numérique – enseignement spécifique (SES,STMG, BTS, BUT tertiaire, Licence de gestion, Ecoles supérieures de Commerce et de Management, Master, chef d’Entreprise, Entrepreneur, gestion des administrations, gestion des associations, Formation professionnelle...) avec www.SuperProfesseur.com; www.SuperProfesseur.xyz , www.SuperProfesseur.fr et l’application mobile de Super Professeur : mobile.superprofesseur.com , http://mobile.ronningagainstcancer.xyz, https://www.instagram.com/superprofesseur © Ronald Tintin, Ronning Against Cancer

 

Introduction

La production nécessite de concilier qualité et flexibilité, mais aussi une bonne gestion des coûts, qu’il convient de maîtriser. Un contrôle rigoureux s’impose dans les organisations. 

Le contrôle des coûts est indispensable dans la mesure de la performance d’une entreprise. Ce contrôle permet de mesurer la rentabilité d’un produit et de voir dans quelle mesure il contribue à couvrir certaines charges de l’entreprise.

Il est aussi essentiel, aujourd’hui, de mesurer l’impact de la prise en compte du développement durable sur le coût des produits.

I. Pourquoi faut-il contrôler les coûts ?

Pour toute organisation, que son but soit lucratif ou but non lucratif, un contrôle des coûts est nécessaire pour ne pas mettre en danger sa pérennité.

Pour une entreprise, qui évolue dans un environnement instable, il est nécessaire deconnaître précisémentses chargesafin de déterminer la rentabilité de ses activités. Le contrôleur de gestion a donc un rôle essentiel. Ses analyses permettront notamment de définir la pertinence de la stratégie en place et de prendre des décisions quant à la poursuite ou l’abandon de certaines activités.          

II. Comment contrôler les coûts ?

A. La méthode des coûts complets

Deux méthodes peuvent notamment être utilisées, ayant chacune leurs intérêts et leurs limites : la méthode des coûts complets et la méthode des coûts spécifiques.

Les coûts completssont divisés en deux types de charges :

les charges directes : elles sont associées à la conception d’un produit (ex. : matières premières pour fabriquer le produit, temps passé sur chaque produit) ;

les charges indirectes : elles concernent plusieurs produits. Il convient donc de déterminer leur part dans telle ou telle activité.

Une fois les charges réparties, il faut procéder en plusieurs étapes afin de déterminer le coût de revient d’un produit et ainsi son résultat :

1. Répartir les charges indirectes dans un tableau appelé « tableau de répartition des charges indirectes », présentant les différentes fonctions qui interviennent dans l’activité (centres d’analyse) et des clés de répartition représentative de chaque centre d’analyse (unité d’oeuvre).

2. Déterminer le coût de revient du produit en prenant en compte les charges indirectes et les charges directes.

 

Limites de la méthode des coûts complets: Il est difficile de connaître précisément les charges indirectes affectées à un produit car souvent les gammes opératoires (processus) sont difficilement évaluables. Cette méthode comporte donc une part de subjectivité.

 

B. La méthode des coûts spécifiques

La méthode des coûts spécifiques permet de déterminer, en prenant en compte ses charges variableset ses charges fixes directes, si une activité est rentable ou s’il faut l’arrêter.

                                                                                                                        

Les calculs sont alors présentés dans un tableau appelé « compte d’exploitation analytique en coûts spécifiques».

 

- Si l’on obtient un résultat négatif, on considère que l’activité génère des pertes.

 

-Si l’on obtient un résultat positif, on considère que l’activité est rentable.

 

 

Limites de la méthode des coûts spécifiques : Une activité qui génère des pertes ne doit pas être abandonnée sans analyse approfondie. Le chiffre d’affaires (CA) qu’elle dégage peut permettre d’absorber une partie des charges fixes indirectes, qui concernent l’ensemble de l’entreprise. Il est possible d’agir sur les charges variables, par exemple, afin de les réduire. Il faut également prendre en compte un facteur temps. Si l’activité est récente, il se peut qu’elle ne soit pas rentable. Si l’activité ne répond plus à un besoin des consommateurs, il peut être nécessaire de l’arrêter.

 

III. Comment la gestion du cycle de vie des produits permet-elle de contrôler les coûts ?

 

La gestion du cycle de vie du produit ou Product Lifecycle Management (PLM)est essentielle dans le contrôle des coûts. Les questions liées au développement durable dans les process de production doivent être prises en considération par les organisations afin de réduire leurs coûts et de mettre en oeuvre la responsabilité sociale et sociétale de l’entreprise (RSE). Recycler les déchets tout au long de leur cycle de vie (de l’extraction des matières premières à leur fin de vie) permet de leur donner de la valeur.

 

À long terme, cela est également profitable à l’image de l’organisation qui augmente la valeur perçue par le consommateur.

 

On peut citer l’exemple de la symbiose industrielle de Kalundborg au Danemark dans laquelle les déchets produits par des organisations deviennent la matière première d’autres, limitant ainsi les déchets générés, et leur donnant une valeur.

 https://www.youtube.com/watch?v=ZryUzaJvKZg


 

Conclusion

 

Contrôler les coûts est essentiel pour les organisations, afin d’assurer leur pérennité. Le contrôle des coûts est source de performance économique et financière, mais impacte également l’image de l’organisation via la gestion du cycle de vie du produit ou Product Lifecycle Management (PLM).

 

 

Télécharge le cours Management, sciences de gestion et numérique, Marketing en contactant l’équipe de www.SuperProfesseur.com.

 

Toute l’équipe de Super Professeur/  www.SuperProfesseur.comreste à ta disposition 24h/24h et 7j/7j.

 

Contact mail : https://www.superprofesseur.fr/contact/            

                            

Visite les sites de SuperProfesseur :

www.superprofesseur.xyz

www.superprofesseur.fr

www.mobile.superprofesseur.com 
www.superprofesseur.com 

Suis Super Professeur sur Twitter : 

https://twitter.com/SuperProfesseur              

                                                                                     

Suis Super Professeur sur Instagram: 

https://www.instagram.com/superprofesseur/

 

Suis Super Professeur sur Facebook :

https://www.facebook.com/SuperProfesseur/

 

Suis Super Professeur sur TikTok :

https://www.tiktok.com/SuperProfesseur

              
Suis
Super Professeur sur Pinterest :

https://www.pinterest.com/superprofesseur/

 


Fais le point / Synthèse rédigée  Management, sciences de gestion et numérique : Pourquoi contrôler les coûts ?

 

 Cours de management, sciences de gestion et numérique – enseignement commun (SES,STMG, BTS, BUT tertiaire, Licence de gestion, Ecoles supérieures de Commerce et de Management, Master, chef d’Entreprise, Entrepreneur, gestion des administrations, gestion des associations, Formation professionnelle...) avec www.SuperProfesseur.com et l’application mobile de Super Professeur : mobile.superprofesseur.com , http://mobile.ronningagainstcancer.xyz © Ronald Tintin, Ronning Against Cancer

 

I. Comprendre la formation d’un coût

1.      Quelle différence faites-vous entre nomenclature et gamme de fabrication ?

La nomenclature renseigne sur les éléments composant le produit avec leur quantité alors que la gamme de fabrication décrit les étapes du processus de fabrication du produit avec la quantité de main-d’œuvre directe nécessaire.

2.      Quel type de charges apparaît dans les gammes de fabrication : directes ou indirectes aux produits ?

Ce sont les charges directes (matières premières, coût de la main-d’œuvre) qui apparaissent dans les gammes de fabrication.

 

II. Contrôler le coût complet d’un produit

1.      Quelle est la composition d’un coût complet de produit ?

Le coût complet d’un produit est composé des charges directes liées à ce produit (énumérées dans la nomenclature et la gamme) et des charges indirectes (frais de fonctionnement des services de l’entreprise) affectées à ce produit.

2.      Dans quelle situation l’analyse d’un coût complet est-elle utile ?

L’analyse d’un coût complet est utile pour calculer la rentabilité d’un produit ou pour fixer son prix de vente.


III. Étudier un coût spécifique

1.      Quelle différence faites-vous entre un coût complet et un coût spécifique ?

Un coût complet prend en compte toutes les charges de l’entreprise (charges variables directes et indirectes et charges fixes directes et indirectes) dans son calcul alors que le coût spécifique ne prend en compte que les charges liées au produit (charges variables directes et indirectes et charges fixes directes) et exclut donc les charges fixes indirectes(charges fixes communes à tous les produits).

2.      Dans quelle situation l’analyse d’un coût spécifique est-elle utile ?

L’analyse d’un coût spécifique est utile lorsque le calcul du coût complet d’un produit montre que celui-ci n’est pas rentable (marge négative). Dans ce cas, il peut être pertinent de continuer à vendre ce produit si sa marge sur coût spécifique est positive. Une marge sur coût spécifique positive signifie que le produit contribue à la couverture des charges fixes communes.

 

IV. Mesurer l’impact sur les coûts d’une décision de recyclage des déchets


1.      Comment le développement durable intervient-il dans le processus de production d’un produit ?

Le développement durable peut intervenir à plusieurs niveaux dans le processus de production d’un produit :

– au niveau des achats de matières premières : matières premières issues de l’agriculture biologique, respectueuses de l’environnement, recours à des fournisseurs locaux, etc. ;

– au niveau de la fabrication : gestion, traitement et réduction des déchets, méthodes de fabrication respectueuses de l’environnement, prise en compte de la fin de vie du produit et de son recyclage ;

– au niveau de la distribution : emballages écologiques, distribution locale, etc.

2.      Quel est l’impact de la prise en compte du développement durable sur le coût d’un produit ?

En principe, la prise en compte du développement durable va faire augmenter le coût de revient (et le coût spécifique) du produit en raison des matières, matériaux, procédés de fabrication plus onéreux, et/ou à l’allongement du temps de fabrication.

 

 

Télécharge le cours Management, sciences de gestion et numérique, Marketing en contactant l’équipe de www.SuperProfesseur.com.

 

Toute l’équipe de Super Professeur/  www.SuperProfesseur.comreste à ta disposition 24h/24h et 7j/7j.

 

Contact mail : https://www.superprofesseur.fr/contact/            

                            

Visite les sites de SuperProfesseur :

www.superprofesseur.xyz

www.superprofesseur.fr

www.mobile.superprofesseur.com 
www.superprofesseur.com 

Suis Super Professeur sur Twitter : 

https://twitter.com/SuperProfesseur              

                                                                                     

Suis Super Professeur sur Instagram: 

https://www.instagram.com/superprofesseur/

 

Suis Super Professeur sur Facebook :

https://www.facebook.com/SuperProfesseur/

 

Suis Super Professeur sur TikTok :

https://www.tiktok.com/SuperProfesseur

              
Suis
Super Professeur sur Pinterest :

https://www.pinterest.com/superprofesseur/

 

 … Application 1 † Testez vos connaissances (p. 72)

Répondez par vrai ou faux aux propositions suivantes.

1.      Le coût complet d’un produit :

þ a. correspond à son coût de revient.

þ b. nécessite un retraitement des charges indirectes.

q c. comprend uniquement les charges directes.

2.      Le coût spécifique d’un produit :

q a. est identique au coût complet.

þ b. nécessite de distinguer charges variables et charges fixes.

þ c. permet de voir la contribution du produit aux charges fixes.

3.      La gestion du cycle de vie d’un produit consiste à :

þ a. intégrer le développement durable dans le processus de production du produit.

q b. diminuer son coût de revient.

þ c. réfléchir à la fin de vie du produit.

q d. pratiquer l’obsolescence programmée.

 

 

… Application 2 † Mettre en évidence les composants d’un coût de revient (p. 72)

1.      Repérez les éléments qui composent le coût de production (sortie d’usine) d’un parfum.

Les éléments composant le coût de production d’un parfum sont :

– les matières premières naturelles (fleurs, par exemple) ;

– les essences de synthèse (pour remplacer des matières naturelles) ;

– le flacon (dont le design est de plus en plus recherché et donc de plus en plus onéreux) ;

– les dépenses de main-d’œuvre liées à la création du parfum.

 

2.      Expliquez pourquoi le coût de revient d’un parfum est généralement beaucoup plus élevé que son coût de production.

 

Rappel : le coût de production comprend les charges relatives à l’approvisionnement et à la fabrication alors que le coût de revient est le coût complet, c’est-à-dire avec les charges de distribution en plus.

Le coût de revient d’un parfum est beaucoup plus élevé que son coût de production car dans les charges de distribution, les frais de publicité sont très importants.

Le coût de production représente environ 15 % du prix de vente alors que le coût de revient environ 40 %.

 

 

 

… Application 3 † Évaluer l’incidence des choix sur les coûts (p. 73)

1.      Sur tableur, calculez le coût d’un burger « bas de gamme », « moyenne gamme » et « haut de gamme » en faisant apparaître tous les éléments qui composent chacun de ces produits.

 

 

Burger
bas de gamme

Burger
moyenne gamme

Burger
haut de gamme

Bun

0,20

0,33

0,60

Légumes

0,32

0,32

0,32

Sauce

0,10

0,10

0,27

Cheddar

0,15

0,19

0,19

Steak haché

0,50

1,56

1,56

Frites

0,20

0,20

0,20

Charges diverses

8,78

8,78

8,78

Coût total

10,25

11,48

11,92

2.      Calculez la marge nette pour le restaurateur de chaque burger avec un prix de 13,50 €.

 

 

 

Burger
bas de gamme

Burger
moyenne gamme

Burger
haut de gamme

Bun

0,20

0,33

0,60

Légumes

0,32

0,32

0,32

Sauce

0,10

0,10

0,27

Cheddar

0,15

0,19

0,19

Steak haché

0,50

1,56

1,56

Frites

0,20

0,20

0,20

Charges diverses

8,78

8,78

8,78

Coût total

10,25

11,48

11,92

Prix de vente

13,50

13,50

13,50

Marge nette

3,25

2,02

1,58

3.      Conseillez M. Sarto sur le choix du burger à proposer.

En choisissant le burger « moyenne gamme », M. Sarto obtiendrait une marge de 2,02 €, ce qui correspond à la marge moyenne pour les burgers classiques proposés dans les brasseries. Le burger « bas de gamme » lui rapporterait plus, mais la qualité est moindre et les consommateurs attendent un burger de meilleure qualité que dans un fast-food, surtout avec un prix de vente de 13,50 €.

Quant au burger « haut de gamme », il procurerait une marge bien inférieure à la marge moyenne réalisée sur ce type de produit.

Nous conseillons donc à M. Sarto le burger « moyenne gamme ».

… Application 4 † Calculer et analyser un coût spécifique (p. 74)

1.      Calculez le résultat global de l’entreprise. Commentez.

 

Rappel : résultat = CA – Total des charges

 

 

 

Métal plein

Métal ajouré

Métal décoré

Total

Chiffre d’affaires

355 000

866 000

1 090 000

2 311 000

Charges variables

188 000

740 000

850 000

1 778 000

Charges fixes spécifiques

198 900

67 890

131 456

398 246

Charges fixes communes

160 000

Résultat comptable

-25 246


Le résultat est négatif, c’est une perte car le total des charges est supérieur au chiffre d’affaires.

 

2.      Calculez le coût spécifique et la marge sur coût spécifique de chaque produit.

 

Rappel : Coût spécifique = Charges variables + Charges fixes spécifiques (au produit)

Marge sur coût spécifique = CA – Coût spécifique

 

 

 

Métal plein

Métal ajouré

Métal décoré

Total

Chiffre d’affaires

355 000

866 000

1 090 000

2 311 000

Charges variables

188 000

740 000

850 000

1 778 000

Charges fixes spécifiques

198 900

67 890

131 456

398 246

Charges fixes communes

160 000

Total

4 647 246

 

 

 

 

 

 

Métal plein

Métal ajouré

Métal décoré

Total

Chiffre d'affaires

355 000

866 000

1 090 000

2 311 000

Coûts variables

188 000

740 000

850 000

1 778 000

Charges fixes spécifiques

198 900

67 890

131 456

398 246

Total coût spécifique

386 900

807 890

981 456

2 176 246

Marge sur coût spécifique

-31 900

58 110

108 544

134 754

Charges fixes communes

 

 

 

160 000

Résultat comptable

 

 

 

-25 246

Taux profitabilité

 

 

 

-1,1%

3.      Sur quel type de portail M. Régis doit-il recentrer son activité ? Justifiez.

M. Régis doit recentrer son activité sur les portails en métal décoré car le chiffre d’affaires qu’ils génèrent est le plus élevé des trois types de portails. De plus, les portails en métal décoré permettent de dégager une marge sur coût spécifique importante (de 108 544 €) qui couvre à elle seule presque 70 % des charges fixes communes.

4.      Quels sont les risques, pour M. Régis, s’il ne propose plus à ses clients une gamme de portails (document 2) ?

Si M. Régis décide de ne commercialiser qu’un seul type de portails, en l’occurrence le portail en métal décoré, son offre sera limitée et les clients intéressés par les autres types de portails se tourneront vers la concurrence. Même s’ils sont moins rentables que les portails en métal décoré, les portails en métal ajouré contribuent aussi à la couverture d’une partie des charges fixes communes, puisque la marge sur coût spécifique qu’ils dégagent est nettement positive (58 110 €).

 

 

… Application 5 † Se préparer au bac : Analyser la gestion du cycle de vie d’un produit (p. 75)

1.      Comparez le coût de revient d’un tee-shirt standard et celui d’un tee-shirt de la marque « By Made & More ».

– Coût de revient d’un tee-shirt standard = prix de vente – marge du magasin – marge de la marque

 = 29 – 17 – 3,61 = 8,39 €

– Coût de revient d’un tee-shirt « By Made & More » = 20 € environ

La différence est importante, il y a plus de 10 € d’écart entre les deux produits.

2.      Expliquez ce qui justifie la différence de prix de vente des deux tee-shirts.

– Prix de vente d’un tee-shirt standard : 29 €

– Prix de vente d’un tee-shirt « By Made & More » : 50 € en moyenne (45 € modèle femme et 55 € modèle homme).

La différence de prix se justifie par le coût de revient deux fois plus élevé chez « Made & More » que pour une marque standard. Les marges sont à peu près identiques, de l’ordre de 55 % environ.

La différence entre les deux coûts de revient s’explique par la qualité du produit, beaucoup plus élevée chez Made & More. En effet, l’entreprise privilégie les matières biologiques (coton labellisé), une fabrication en Europe. A contrario, le tee-shirt standard est fabriqué avec un tissu deux à trois fois moins cher que celui utilisé par Made & More, au Bangladesh, où la main-d’œuvre est très bon marché. Même avec les coûts de transport, ce tee-shirt revient beaucoup moins cher…

3.      Montrez comment l’entreprise Made & More gère le cycle de vie de ses produits.

L’entreprise Made & More lutte contre la surconsommation de textile en vendant ses produits à leur juste prix, sans pratiquer de soldes. Elle garantit, d’ailleurs, ses produits à vie pour éviter que les vêtements ne soient jetés après quelques utilisations.

De même, les chutes de tissu lors de la découpe des vêtements sont réutilisées pour fabriquer de plus petites pièces (des chouchous, par exemple). L’entreprise veut s’inscrire dans une démarche d’économie circulaire.