7 février 2024 : Hommage national aux victimes françaises de l'attaque du Hamas en Israël (7 octobre 2023) aux Invalides
Ce mercredi 7 février 2024, un hommage national aux victimes françaises de l'attaque du Hamas en Israël va se tenir aux Invalides en mémoire des 42 Français-e-s tué-e-s.
Emmanuel Macron rendra mercredi un hommage national "sous le signe" de la "lutte contre l'antisémitisme" aux victimes françaises de l'attaque menée le 7 octobre par le Hamas en Israël, avant un "temps mémoriel" envisagé ultérieurement pour les Français morts dans les bombardements israéliens à Gaza.
7 octobre 2023- 7 février 2024. Ce mercredi 7 février 2024, cela fera quatre mois jour pour jour que les attaques du Hamas en Israël ont eu lieu. C'est cette date que l'Élysée a choisie pour rendre un hommage national aux 42 victimes françaises du massacre perpétré par l'organisation islamiste. Selon nos informations, la cérémonie se tiendra de 12 heures à 13 heures à l'hôtel national des Invalides, où 1 000 personnes sont attendues, parmi lesquelles 150 représentants des familles des victimes mais aussi le président, le gouvernement, les anciens présidents de la République, anciens Premiers ministres, présidents de l'Assemblée et du Sénat, chefs de partis politiques, présidents des groupes parlementaires... comme le veut le protocole en cas d'hommage républicain. « La philosophie de tout cela, c'est que la France rend hommage à ses enfants », résume-t-on à l'Élysée. Ni le Premier ministre Benyamin Netanyahou ni le président israélien, Isaac Herzog, ne seront en revanche présents, retenus officiellement par l'actualité israélienne.
Emmanuel Macron se rendra d'abord dans le jardin de l'Intendant, où il déposera une gerbe devant la statue fontaine dédiée aux victimes du terrorisme. La cérémonie se tiendra ensuite dans la grande cour d'honneur. Elle débutera par l'entrée des portraits photographiés des 42 victimes, la plupart ayant été enterrées en Israël. Le président prononcera un discours de dix à quinze minutes, puis le cortège des portraits des victimes quittera la cour et devrait être suivi par Emmanuel et Brigitte Macron.
L'hommage, qui débutera à 11H45, s'ouvrira sur la prière des morts du Kaddish, suivie d'un discours du chef de l'Etat, de la sonnerie « Aux Morts », d'une minute de silence et de la Marseillaise.
La prière des morts du Kaddish
Le kaddich (transcription française commune)1 ou qaddich2 ou kaddish (hébreu : קדיש qaddich, « sanctification ») est l'une des pièces centrales de la liturgie juive.
Cette prière a pour thème la glorification et sanctification du nom divin, en référence à l'une des visions eschatologiques d'Ézéchiel3.
Plusieurs versions en existent dans la liturgie, la plus connue étant celle des endeuillés, bien que le Kaddish ne comporte aucune allusion aux morts ni à leur résurrection.
De nombreux points communs avec les prières chrétiennes, notamment le Notre Père, semblent indiquer que des formes orales primitives ou voisines du kaddish ont pu les influencer.
Source : Wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kaddish
La kaddish des endeuillés
« Magnifié et sanctifié soit le Grand Nom dans le monde qu'il a créé selon sa volonté. Puisse-t-il établir son royaume de votre vivant et de vos jours et des jours de toute la Maison d'Israël, promptement et dans un temps proche; et dites, Amen. »
—De La kaddish des endeuillés
La kaddish des endeuillés est récitée en l'honneur des personnes décédées afin de commémorer leurs vies. La kaddish est récitée à la fin d'un service minyan, un service de prière juif pour les endeuillés ayant lieu lors de Shiva et rassemblant au minimum dix personnes juives. Conjoints, enfants, parents, frères et sœurs réciteront la kaddish des endeuillés avant ou durant le service funéraire et encore plusieurs fois après le décès, la dernière récitation ayant lieu lors de yahrzeit (le premier anniversaire du décès). Les enfants qui ont perdu un parent réciteront la kaddish pour 11 mois avant le yahrzeit.
La prière kaddish a pour objet non pas la mort, mais le futur, l'espoir de paix et que la grandeur du nom de dieu soit pleinement reconnue. Ce rituel de prière agit comme une ancre pour a personne en deuil durant son processus de deuil et il est observé comme une coutume sacrée parmi les personnes juives.
Cette section inclut le demi-Kaddish, le Kaddish complet, le Kaddish des endeuillés et de Rabbanan. Les variantes du Kaddish après l'enterrement font l'objet d'une section séparée. Les translittérations correspondent seulement à la prononciation séfarade.
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Traduction française |
Araméen / Hébreu |
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1 |
Yitgaddal vèyitqaddash sh'meh rabba |
יִתְגַדַל וְיִתְקַדַשׁ שְמֵהּ רַבָא. |
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2 |
dans le monde qu'il a créé selon sa volonté |
Bè'alma di vèrah khir'outeh |
בְעָלְמָא דִי בְרָא כִרְעוּתֵהּ |
3 |
et puisse-t-il établir son royaume |
vèyamlikh malkhouteh |
וְיַמְלִיךְ מַלְכוּתֵהּ |
4 |
veytzmakh pourqaneh viqarev meshi'heh |
וְיַצְמַח פֻרְקָנֵהּ וִיקָרֵב מְשִיחֵהּ |
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5 |
de votre vivant et de vos jours |
be'hayekhon ouv'yomekhon |
בְחַיֵיכוֹן וּבְיוֹמֵיכוֹן |
6 |
et [des jours] de toute la Maison d'Israël |
ouv'hayei dekhol bet Israël |
וּבְחַיֵי דְכָל בֵית יִשְרָאֵל |
7 |
bè'agala ouvizman qariv ve'imrou amen |
בַעֲגָלָא וּבִזְמַן קָרִיב. וְאִמְרוּ אָמֵן |
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Les deux lignes suivantes sont répondues par l'assemblée des fidèles, avant d'être reprises par l'officiant : |
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8 |
Puisse son grand nom être béni |
yèhè sh'meh rabba mevarakh |
יְהֵא שְמֵהּ רַבָא מְבָרַךְ |
9 |
à jamais et dans tous les temps des mondes. |
le'alam oulèal'mè 'almayya |
לְעָלַם וּלְעָלְמֵי עָלְמַיָא |
10 |
Béni et loué et glorifié et exalté, |
Yitbarakh vèyishtabba'h vèyitpa'ar vèyitromam |
יִתְבָרַךְ וְיִשְתַבַח וְיִתְפָאַר וְיִתְרוֹמַם |
11 |
et élevé et vénéré et élevé et loué |
vèyitnassè vèyithaddar vèyit'alè vèyit'hallal |
וְיִתְנַשֵא וְיִתְהַדָר וְיִתְעַלֶה וְיִתְהַלָל |
12 |
soit le nom du Saint (transcendant), béni soit-il.a |
sh'meh dèQoudsha, berikh hou. |
שְמֵהּ דְקֻדְשָא בְרִיךְ הוּא. |
13 |
au-dessus (et au-dessusc) de toutes les bénédictions |
l'eëlla (ouleëlla mikol) min kol birkhata |
לְעֵלָא (וּלְעֵלָא מִכָל) מִן כָל בִרְכָתָא |
14 |
et cantiques, et louanges et consolations |
vèshirata tushbe'hata vènèkhèmata |
וְשִירָתָא תֻשבְחָתָא וְנֶחֱמָתָא |
15 |
qui sont dites dans le monde ; et dites Amen.a |
da'amiran bèal'ma ve'imrou amen |
דַאֲמִירָן בְעָלְמָא. וְאִמְרוּ אָמֵן |
Le 'Hatzi Kaddish finit ici. |
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Le Kaddish complet (Titqabbal) continue par : |
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16 |
eQue soient reçues (acceptées) les prières et supplications |
Titqabbal tz'lotèhone ouva'out'hone |
תִתְקַבֵל צְלוֹתְהוֹן וּבָעוּתְהוֹן |
17 |
de toute la Maison d'Israël |
dekhol bet Israël |
דְכָל בֵית יִשְרָאֵל |
18 |
devant leur Père qui est au ciel, et dites Amen.a |
qodam avouhon divishmayya, vè'imrou amen |
קֳדָם אֲבוּהוֹן דִי בִשְמַיָא וְאִמְרוּ אָמֵן |
Le Kaddish des Rabbanim inclut: |
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19 |
Pour Israël et ses rabbanim et leurs étudiants (disciples) |
'al Israël vè'al rabbanane vè'al talmidehone |
עַל יִשְרָאֵל וְעַל רַבָנָן וְעַל תַלְמִידֵיהוֹן |
20 |
et tous les étudiants de leurs étudiants |
vè'al kol talmideï talmidèhone |
וְעַל כָל תַלְמִידֵי תַלְמִידֵיהוֹן. |
21 |
et tous ceux qui s'affairent dans la Torah |
vè'al kol maan di'os'kine bi'orayta |
וְעַל כָל מָאן דְעָסְקִין בְאוֹרַיְתָא. |
22 |
ici et en tout autre lieu |
di bè'atra hadein vèdi bèkhol atar vè'atar |
דִי בְאַתְרָא הָדֵין וְדִי בְכָל אֲתַר וַאֲתַר. |
23 |
que soit [instaurée] sur eux et vous une paix abondante, |
yèhè lèhone oul'khone sh'lama rabba |
יְהֵא לְהוֹן וּלְכוֹן שְלָמָא רַבָא |
24 |
la faveur et la grâce et la miséricorde et une vie longue |
'hinna vè'hisda vè'ra'hameï vè'hayyeï arikheï |
חִנָא וְחִסְדָא וְרַחֲמֵי וְחַיֵי אֲרִיכֵי |
25 |
une large subsistance et le salut |
um'zoneï rèvi'heï oufourqana |
וּמְזוֹנֵי רְוִיחֵי וּפורְקָנָא |
26 |
de la part de leur Père aux cieux [et sur terre]; |
min qodam avouhon di'vishmayya [vè'ar'a] |
מִן קֳדָם אֲבוּהוּן דְבִשְמַיָא [וְאַרְעָא] |
27 |
et dites Amen.a |
vè'imrou amen |
וְאִמְרוּ אָמֵן |
Toutes les variantes, sauf le 'Hatzi Kaddish concluent par les lignes suivantes : |
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28 |
eQu'il y ait une grande paix venant du Ciel, |
Yehe sh'lama rabba min shemayya |
יְהֵא שְׁלָמָה רבָּא מִן שְׁמַיָּא, |
29 |
[ainsi qu']une [bonne] vie |
[vè]'hayyim [tovim] |
[וְ]חַיִּים [טוֹבִים] |
30 |
et la satiété, et la salvation, et le réconfort, et la sauvegarde |
vèsava viyshou'a vènè'hama vèshèzava |
וְשָבָע וִישׁוּעָה וְנֶחָמָה וְשֵׁיזָבָה |
31 |
et la guérison, et la rédemption et le pardon et l'expiation |
ourefou'a ougue'oulla ousli'ha vekhappara |
וּרְפוּאָה וּגְאֻלָּה וּסְלִיחָה וְכַפָּרָה, |
32 |
et le soulagement et la délivranced |
vèrèva'h vèhatsala |
וְרֵוַח וְהַצָּלָה |
33 |
lanou oulèkhol 'amo Israël vè'imrou amen |
לָנוּ וּלְכָל עַמּוֹ יִשְרָאֵל וְאִמְרוּ אָמֵן. |
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34 |
'Osse shalom bimeromav |
עוֹשֶה שָׁלוֹם בִּמְרוֹמָיו, |
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35 |
l'établisse [dans sa miséricorde] parmi nous |
hou [bèra'hamav] ya'asse shalom 'alenou |
הוּא [בְּרַחֲמָיו] יַעֲשֶֹה שָׁלוֹם עָלֵינוּ, |
36 |
et sur tout [son peuple] Israël, et dites Amen.a |
vè'al kol ['amo] Israël, vè'imrou amen |
וְעַל כָּל [עַמּוֹ] יִשְרָאֵל וְאִמְרוּ אָמֵן. |
La sonnerie aux morts (« Aux Morts »)
La sonnerie aux morts (« Aux Morts ») est une sonnerie réglementaire de l'Armée française utilisée lors de funérailles, de la commémoration d'une bataille ou de toute cérémonie à la mémoire des hommes et des femmes tombés dans un conflit armé1.
La Marseillaise
La Marseillaise est un chant patriotique de la Révolution française, adopté comme hymne national français, une première fois par la Convention (du 14 juillet 1795 au 18 mai 1804), puis dès le 14 février 1879 sous la Troisième République1.
Les six premiers couplets sont écrits par Rouget de Lisle2 sous le titre de Chant de guerre pour l'armée du Rhin3 à Strasbourg en 1792 dans la nuit du 25 au 26 avril, dans le cadre de la guerre menée contre l'Autriche depuis avril 1792. Dans ce contexte, La Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire, une exhortation au combat contre l'invasion étrangère et un appel patriotique à la mobilisation générale, mais aussi un hymne à la liberté et un appel au combat contre la tyrannie.
La Marseillaise est décrétée chant national le 14 juillet 1795 (26 messidor an III) par la Convention post-thermidorienne, à l'initiative du Comité de salut public. Elle le reste jusqu'à l'avènement de l'Empire en 1804 : Napoléon ne l'interdit pas, mais lui préfère le Chant du départ.
La Marseillaise est abandonnée sous la Restauration. Reprise en 1830 par les insurgés des Trois Glorieuses qui portent Louis-Philippe au pouvoir, elle est l'objet d'une nouvelle orchestration d'Hector Berlioz, qui la dédie à Rouget de Lisle. Mais Louis-Philippe impose un chant plus modéré, La Parisienne. La Marseillaise est de nouveau interdite dans les lieux publics sous le second Empire3.
Le 14 février 1879, la IIIe République en fait de nouveau l'hymne national ; en 1887, une « version officielle » est adoptée en prévision de la célébration du centenaire de la Révolution. Le 14 juillet 1915, les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.
Sous le régime de Vichy (1940-1944), elle est remplacée par le chant Maréchal, nous voilà !4. En zone occupée, le commandement militaire allemand interdit de la jouer et de la chanter à partir du 17 juillet 19415.
Son statut d’hymne national est confirmé dans l’article 2 de la Constitution du 27 octobre 1946, qui établit la IVe République, et en 1958, par l’article 2 de la Constitution de la Cinquième République française.
Valéry Giscard d'Estaing, élu président en 1974, fait ralentir le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme originel (selon Guillaume Mazeau, sa motivation est aussi de faire « qu'elle ressemble moins à une marche militaire »3
Version dite « officielle » est la suivante57 :
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Premier couplet |
Allons, enfants de la Patrie, |
Refrain : |
Aux armes, citoyens, |
Couplet 2 |
Que veut cette horde d'esclaves, |
Refrain |
Couplet 3 |
Quoi ! des cohortes étrangères |
Refrain |
Couplet 4 |
Tremblez, tyrans, et vous, perfides, |
Refrain |
Couplet 5 |
Français, en guerriers magnanimes, |
Refrain |
Couplet 6 |
Amour sacré de la Patrie, |
Refrain |
Couplet 7 |
Nous entrerons dans la carrière |
Refrain |
Source : Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Marseillaise
Hommage aux victimes du Hamas en Israël : qui sont les 42 victimes françaises ou franco-israélienne Français tués dans l’attaque terroriste du Hamas le samedi 7 octobre 2023 ?
Une cérémonie d’hommage sera rendue à Paris le 7 février 2024 aux 42 victimes françaises ou franco-israéliennes de l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre en Israël. L’AFP dresse le portrait de certaines d’entre elles.
Derrière les chiffres, des vies brisées. Quatre mois après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël, la France rendra hommage mercredi 7 février 2024 à l’esplanade des Invalides aux victimes françaises ou franco-israéliennes. Si aucune liste n’a été publiée par Paris, le ministère des Affaires étrangères français a annoncé fin janvier en avoir recensé 42.
Parmi les victimes de la rave party : Marc Perez, Avidan Torgeman…
Parmi les familles endeuillées, celle de Marc Perez, 51 ans. Il est parti chercher sa fille au festival Nova, une rave party qui battait son plein avant de tourner au bain de sang. Plus de 360 personnes, dont Marc, ont été abattues sur le site du festival, ou sur la route en tentant de s’enfuir. Sa fille Maya a survécu.
Plusieurs Franco-israéliens ont été assassinés, comme Avidan Torgeman, né à Bordeaux, l’un des organisateurs. Ou Céline Ben David-Nagar, une jeune mère qui a laissé son bébé de six mois avec son mari pour aller faire la fête quelques heures. Sigal Levy, 31 ans, assistante sociale à Netanya, était au festival comme bénévole pour l’association Elem, venant en aide aux jeunes en difficulté. Elle devait se marier en janvier.
Les frères jumeaux Michael et Osher Vaknin, organisateurs de fêtes depuis des années et figures connues de la techno israélienne, dont la mère est française, sont morts tous les deux. Karine Journo, 24 ans, qui vivait à Mazkeret Batya, avait écrit un dernier message à 8h43. « A toute la famille, je veux vous dire que je vous aime tant, parce que je ne rentrerai pas à la maison ». Dan Benhamou, 27 ans, né à Marseille, était arrivé enfant en Israël avec ses parents qui travaillait dans un magasin de lunettes à Raanana, près de Tel-Aviv.
… Bar Zohar, Eric Peretz et encore trois otages retenus
Bar Zohar, 23 ans, a sauvé des amis avant de perdre connaissance à la suite de ses blessures, selon le témoignage de sa soeur Shany au quotidien Le Parisien. Moriah-Or Swissa avait 24 ans. Sa mère Sandra avait publié sa photo sur Facebook ajoutant : « mon enfant, je t’aime pour l’éternité ». Eric Peretz emmenait sa fille lourdement handicapée Ruth, 17 ans, dans les concerts et festivals. Leurs corps ont été identifiés plusieurs jours après le 7 octobre. Naomie Bikhar, 23 ans, a grandi à Créteil et devait se marier avec Oz Ezra, avec qui elle a été tuée.
Yitzhak Levy, 26 ans, était le fils d’immigrants juifs ultra-orthodoxes français. Son corps a été identifié le 15 octobre. Elia Tolédano, 28 ans, enlevé avec son amie également franco-israélienne, est décédé plus tard dans la bande de Gaza. Son corps a été retrouvé par des soldats israéliens. Son amie Mia Schem, enlevée le 7 octobre et également franco-israélienne, avait été libérée durant la trêve en novembre.
Trois otages de nationalités françaises sont encore retenus à Gaza, selon Paris : Orion Hernandez-Radoux, également de nationalité mexicaine et enlevé à la rave party Nova, Ohad Yaalomi dont le fils Eitan a été libéré en novembre et Ofer Calderon, dont les deux enfants ont aussi été libérés.
Carmela Dan, Roni Levy… tués dans leurs maisons
Au kibboutz Nir Oz, Carmela Dan, 80 ans et sa petite fille Noya Dan, 12 ans, ont été assassinées. Une autre partie de la famille a été enlevée, Ofer Calderon, ex-mari de la tante de Noya, étant encore otage. Roni Levy, né en Algérie en 1943, vivait depuis plus de soixante ans au kibboutz Beeri et a été assassiné dans sa maison après avoir tenté de se défendre avec son pistolet sauvant son épouse Noa, blessée à l’épaule.
Ilan Fiorentino, 39 ans, a sauvé le petit Ariel Zohar, 12 ans, fils de ses amis. Il l’a mis en sécurité avec sa propre famille. Les parents d’Ariel n’ont pas survécu. Ilan, qui est parti combattre les hommes du Hamas dans les rues du kibboutz Nahal Oz, est tombé aussi un peu plus tard, laissant une veuve et trois filles.
Originaire de Neuilly-sur-Seine, Sabine Taasa, 48 ans, vivait dans le village de Netiv Haassara. Son mari est mort en se jetant sur une grenade pour sauver ses deux enfants petits, blessés mais vivants. Son fils Or, 17 ans, a été abattu sur une plage. Shiraz Brodach, 23 ans, née en Israël de parents français était avec son petit ami Avshalom, membre d’une unité d’élite de la police, à Netivot. Elle a décidé de l’accompagner en voiture vers la zone attaquée par le Hamas. Ils ont été tués par un tir de lance-roquette.
Plusieurs soldats franco-israéliens
Au moins neuf soldats franco-israéliens ont été tués le 7 octobre en Israël et plus de 12 sont tombés dans la bande de Gaza depuis le début de l’offensive terrestre israélienne le 27 octobre.
De nombreux blessés et des membres de leurs familles seront aussi présents à la cérémonie à Paris, selon Oriela Bliah, directrice de la branche francophone de « One Family Together », une association qui vient en aide aux familles de victimes du terrorisme.