Cours de Sciences de Gestion : La recherche de l'amélioration de la performance comporte-t-elle des risques ?
Cours de Sciences de Gestion (STMG, BTS, DUT tertiaire, Licence de gestion, Ecoles supérieures de Commerce et de Management, Master, chef d’Entreprise, Entrepreneur, gestion des administrations, gestion des associations, Formation professionnelle...) avec www.SuperProfesseur.fr , Super Professeur,l’application mobile de Super Professeur :mobile.superprofesseur.com , mobile.ronningagainstcancer.xyz © Ronald Tintin, Ronning Against Cancer
Plan du cours
I. La manière d’appréhender le risque
II. L’identification des facteurs de risque externes
III. La gestion des facteurs de risque internes
I. La manière d’appréhender le risque
Le risque est une menace potentielle. Il est représenté par un événement dont la manifestation est incertaine. S’il apparaît, cet événement va dégrader une ou plusieurs ressources de l’organisation, affectant sa capacité à atteindre ses objectifs.
Le facteur de risque est un élément présent susceptible de favoriser l’émergence du risque, c’est-à-dire la survenance de l’événement tant redouté.
II. L’identification des facteurs de risque externes
Les risques liés à un événement extérieur s’imposent à l’organisation, qui ne peut que les subir.
Il est particulièrement compliqué d’anticiper le volume des ventes à venir. En effet, la demande dépend de nombreux paramètres, souvent difficiles à apprécier. Ainsi, l’apparition d’un nouveau concurrent, la réduction du pouvoir d’achat des clients, les conditions météorologiques…peuvent dégrader sensiblement la demande.
Après une phase de recherche, le nouveau produit est lancé sur le marché. De plus en plus de clients le découvrent et sa part de marché prend de l’importance. Son marché se stabilise par la suite et le produit devient mature. Après une certaine période, il devient obsolète, c’est-à-dire qu’il est dépassé technologiquement et il disparaît. Cette succession d’étapes représente le cycle de vie du produit, qui est plus ou moins long selon sa nature.
La disparition d’un produit peut être la conséquence d’une rupture technologique. Il s’agit de l’introduction d’une innovation technologique radicale, c’est-à-dire d’un procédé profondément différent de celui ou ceux existant jusqu’alors.
Pour réaliser son activité, l’organisation sollicite ses fournisseurs. Elle est confrontée à une question majeure : quelle quantité commander pour réduire les coûts tout en évitant la rupture de stock ?
Toute organisation cherche à minimiser ses stocks. Un grand nombre d’entreprises fonctionnent à flux tendus : commander uniquement les quantités nécessaires en fonction des besoins évite une dépense trop importante. En revanche, ce procédé expose l’organisation à un autre risque : le retard de livraison. En effet, le fournisseur peut rencontrer des problèmes de transport ou être lui-même en rupture de stock.
Pour éviter cette situation, l’organisation adopte un stock minimum qui tient compte des délais de livraison habituels. Il est recommandé de prévoir également un stock de sécurité pour absorber un éventuel retard de livraison.
Pour éviter le risque de pénurie, l’organisation peut commander de grandes quantités. En revanche, le fait de disposer de stocks importants l’expose à un autre danger potentiel : la dégradation de sa trésorerie. En effet, l’organisation doit régler ses factures d’achat et financer des espaces de stockage.
III. La gestion des facteurs de risque internes
Les risques internes sont propres à l’organisation. Elle peut donc tenter de les maîtriser.
Le gestionnaire doit être capable de bien évaluer le(s) risque(s) lié(s) à sa décision en comparant, d’un côté, le gain espéré, et, de l’autre, la possibilité de perte et/ou la menace d’une évolution défavorable. Pour autant, la performance de l’organisation ne se fera pas sans prise de risque.
La prévention des risques peut s’avérer efficace. L’objectif est d’agir, à titre préventif, sur les facteurs de risque afin d’empêcher l’apparition du danger potentiel.
Enfin, il est possible de répartir le risque en le transférant sur d’autres activités ou différents partenaires (fournisseurs, clients…).
Il est possible de guider la prise de décision en faisant appel aux probabilités. Cette technique permet de mesurer les chances que le projet fonctionne correctement.
L’arbre de décision est un outil simple d’aide à la décision, qui permet de formaliser et de visualiser les différentes situations qui se présentent au décideur, avec leurs probabilités respectives.
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